DSK avait présenté quelques jours avant ses excuses au personnel de l’institution, reconnaissant avoir commis "une erreur de jugement" en entretenant des relations intimes avec une subordonnée.
L’affaire concernant la vie privée de M. Strauss-Kahn tombait particulièrement mal alors que le FMI, qui réunit 185 pays, multipliait les interventions pour contenir les retombées de la crise financière mondiale.
Si elle n’avait pas eu de conséquences pour la carrière de DSK et n’avait pas été exploitée politiquement en France –le Premier ministre François Fillon avait évoqué une "affaire totalement privée"–, l’affaire avait cependant relancé les rumeurs sur la vie privée de M. Strauss-Kahn.
Ce dernier avait prévenu alors qu’il poursuivrait judiciairement tous ceux qui relaieraient des "rumeurs malveillantes". Sur son blog, l’épouse de DSK, Anne Sinclair avait écrit avoir "tourné la page" sur une "aventure d’un soir" et conclu: "nous nous aimons comme au premier jour".