Egypte: les élections présidentielles fixées à la mi-juin

Les élections présidentielles en Egypte ont été fixées à la mi-juin, a annoncé dimanche soir le général Mohssine Fanjari, membre du conseil suprême des forces armées égyptiennes, aux commandes du pays depuis la chute du régime de l’ancien président Hosni Moubarak début 2011.

Dans des déclarations à la presse, le responsable a ajouté que l’ouverture du dépô t des candidatures pour l’élection présidentielle aura lieu en avril prochain.

Le général Fanjari a précisé que le maintien de l’actuel gouvernement de Ganzouri reste tributaire de la décision de l’Assemblée du peuple, qui tiendra sa première séance le 23 janvier.

La semaine dernière, le ministre égyptien des Affaires du conseil de la Choura et de l’Assemblée du peuple, Mohamed Attia, avait fait savoir qu’une assemblée constituante pour l’élaboration de la nouvelle constitution sera mise sur pied lors d’une réunion conjointe du conseil de la Choura et de l’Assemblée du peuple.

Le responsable a ajouté que cette réunion sera tenue après l’achèvement des élections parlementaires début mars, relevant que cette assemblée aura un délai d’un mois pour élaborer une nouvelle constitution, qui sera soumise à une consultation référendaire pour adoption.

Il a rappelé que la durée du mandat du président de la République, qui devra être âgé de plus de 40 ans, est limitée à quatre ans renouvelables une seule fois.

Il a fait état de l’élaboration d’une loi relative à l’élection présidentielle, qui stipule que tout candidat devra d’abord obtenir le soutien de 30 députés ou 30.000 citoyens dans 15 gouvernorats pour se présenter à ces élections.

Le projet autorise toute formation politique ayant au moins un élu au parlement à présenter un de ses membres à la magistrature suprême du pays.

La Loi souligne que le candidat à la présidentielle devra être marié à une Egyptienne et né de parents égyptiens, comme il doit avoir accompli son service militaire ou avoir été exempté de ce service par la loi.

Par ailleurs, le candidat devra ouvrir un compte bancaire spécial destiné aux dons financiers de sa campagne et fournir au Comité des élections présidentielles toutes les informations sur les sources d’argent, selon cette législation.

Sous la pression des manifestants de la rue, les militaires avaient promis de remettre le pouvoir à un président élu et de regagner leurs casernes début juillet.

Une vingtaine de personnalités égyptiennes avaient annoncé leur intention de se présenter à ces élections, notamment l’ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa et l’ancien Premier ministre, Ahmed Chafic, ainsi que l’ancien leader des "Frères musulmans" Abdelmounaim Abdelftouh.

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