Egypte : La transition doit commencer maintenant (Hillary Clinton)

Egypte : La transition doit commencer maintenant (Hillary Clinton)
La Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton a eu, mercredi, un entretien téléphonique avec le vice-président égyptien Omar Souleimane sur les dernières violences au Caire, a annoncé le porte-parole de la diplomatie US.

Lors de cet entretien, Mme Clinton a appelé à une enquête sur les violences qui se sont produites lors des manifestations mercredi au Caire, a indiqué Philip Crowley, au cours de son point de presse quotidien. Selon Crowley, Mme Clinton a " fermement appelé le gouvernement (égyptien) à lancer une enquête" et réitéré que "la transition doit commencer maintenant".

La Maison Blanche a condamné mercredi une "violence horrible" contre les manifestants pacifiques en Egypte, où des pro et anti-Moubarak sont entrés en confrontation.

Mardi soir, le président américain, Barack Obama a appelé à une transition "démocratique pacifique et ordonnée" dans l’immédiat en Egypte, en proie, depuis plus d’une semaine, à de violentes manifestations.

Le secrétaire général de l’ONU a, par ailleurs, appelé à une "transition dans l’ordre et le calme" en Egypte, ajoutant que "les Nations unies sont prêtes à fournir leur aide" au Caire. "Si une transition doit se faire, cela devrait être maintenant", a-t-il estimé, appelant "toutes les parties à ouvrir un dialogue et à le faire sans tarder davantage".

Le Premier ministre britannique, David Cameron a, pour sa part, jugé "totalement inacceptables" les scènes de violence qui ont éclaté dans la journée de mercredi sur la place Tahrir, entre manifestants pro et anti Moubarak."S’il s’avère que le régime a encouragé de quelque façon que ce soit la violence, ou l’a tolérée, ce serait totalement inacceptable" a ajouté M. Cameron en insistant pour que la transition politique en Egypte soit "accélérée et intervienne rapidement".

Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères, invitée de Canal+: «Il faut arrêter la violence, qu’il n’y ait pas de morts.» «L’usage de la violence doit être banni de part et d’autre.» Interrogée pour savoir si la France plaide pour un départ immédiat de Moubarak, elle a répondu: «Ce n’est pas à nous de le décider», jugeant que ce que pouvait faire la France aujourd’hui, c’était «appeler à la retenue».

Réagissant, le ministère égyptien des Affaires étrangères a rejeté ces appels qui ne peuvent, selon lui, qu’"envenimer la situation".

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