Droits de douane : L’accord USA/UE apporte « de la certitude en ces temps incertains » (Von der Leyen)
Cet accord « assure stabilité et prévisibilité aux citoyens et aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique », a affirmé Mme von der Leyen dans un communiqué publié suite à la conclusion de cet accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15%, ainsi qu’un engagement de l’Union européenne (UE) à acheter pour 750 milliards de dollars de produits d’énergie américains et à réaliser des investissements supplémentaires de 600 milliards aux États-Unis.
« Avec cet accord, nous créons aujourd’hui davantage de prévisibilité pour nos entreprises. En ces temps troublés, cela est nécessaire pour que nos entreprises puissent planifier et investir », a estimé la responsable européenne, notant que « lorsque l’UE et les États-Unis travaillent ensemble en partenariat, les bénéfices sont tangibles pour les deux parties”.
Elle a, en outre, relevé que cet accord permet à l’UE d’élargir ses partenariats commerciaux à travers le monde. « Dans un monde instable, l’Europe est un partenaire fiable. Et nous continuerons de conclure des accords qui contribuent à préserver notre prospérité », a dit Mme von der Leyen.
Et de rappeler que les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’UE, les deux plus grandes économies du monde, s’élèvent à 1.700 milliards de dollars par an, et que les deux parties représentent ensemble un marché de 800 millions de personnes et près de 44 % du PIB mondial.
« Quelques semaines seulement après le sommet de l’OTAN, cet accord constitue la deuxième pierre angulaire, réaffirmant le partenariat transatlantique », a souligné la présidente de la CE.
A noter que cet accord prévoit également une levée réciproque des droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques. « Nous continuerons à œuvrer pour ajouter de nouveaux produits à cette liste », a assuré Mme von der Leyen.
La rencontre entre M. Trump et Mme von der Leyen en Écosse, où le président américain effectue une visite privée, intervenait à quelques jours de la date butoir du 1er août, les États-Unis ayant menacé d’imposer des droits de douane de 30% sur les produits européens importés outre-atlantique.
