Les attaques contre des intérêts américains, quasi quotidiennes début juillet, s’étaient raréfiées depuis trois semaines. La dernière opération en date remonte au 24 juillet, lorsqu’un drone a visé une base militaire au Kurdistan, sans faire de dégâts. Ces attaques sont généralement attribuées aux puissants groupes armés pro-Iran qui exigent le retrait des forces étrangères encore déployées en Irak.
Les tirs de roquette contre la Zone verte surviennent le jour du retour de Washington du Premier ministre irakien, où il a obtenu l’annonce de « la fin de la mission de combat » des États-Unis en Irak.
Le président américain Joe Biden a annoncé une « nouvelle phase » pour les 2500 militaires encore déployés en Irak, avec une mission exclusivement centrée sur la formation des troupes irakiennes et le partage de renseignements. Mais aucun retrait de troupes n’a été annoncé. Déployée dans le pays en 2014, cette coalition dirigée par les États-Unis visait à aider les forces irakiennes dans leur lutte contre l’organisation terroriste Etat islamique (EI), officiellement défaite en 2017, mais dont les cellules dormantes continuent à perpétrer des attaques dans le pays.