Le responsable russe s’adressait à des journalistes dans l’avion qui le ramenait du sommet du G8 à Camp David, où les dirigeants mondiaux ont laissé entendre qu’ils étaient prêts à puiser dès cet été dans leurs réserves stratégiques de pétrole si un durcissement éventuel des sanctions contre Téhéran devait limiter les approvisionnements sur le marché.
"C’est l’un des signes nombreux et variés, venant de plusieurs sources, qui montrent que l’option militaire est considérée comme possible et réaliste", a dit Riabkov.
"Nous recevons des indications, à la fois par des canaux publics et par nos services de renseignement, selon lesquelles cette option est considérée dans certaines capitales comme désormais plus plausible."
"Nous sommes très inquiets à ce sujet. Nous ne voulons pas que la région et le monde soient entraînés dans de nouvelles divisions et de nouveaux conflits politiques violents", a ajouté le numéro deux de la diplomatie russe.
Un embargo sur le pétrole iranien décrété par l’Union européenne doit entrer en vigueur en juillet et de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran seront appliquées fin juin. Les exportations iraniennes de pétrole ont chuté de plus de 20% cette année.