Sanae Chekroun, une jeune étudiante marocaine établie avec sa famille à Paris, a eu le tort, aux yeux de ces voyous, de passer par là pour emprunter le métro en compagnie de sa mère. A la suite de son agression, elle a été hospitalisée pour des soins urgents de son nez fracturé. Encore sous le choc de ces actes d’une "extrême sauvagerie", elle a raconté à la MAP comment elle a été violemment agressée.
L’autre blessé grave, Houssine Bitar, demeurant à Mulhouse (Est), a été, de son côté, pris à partie par une quinzaine de séparatistes qui avaient pris le soin de dissimuler leur visage sous des chèches noirs ou bleus. Ils l’ont passé à tabac, lui assénant des coups à la tête par des bâtons en bois et des manchons de drapeaux de la pseudo "rasd". Victime d’un traumatisme crânien, les médecins de l’hôpital Amrboise Paré lui ont prescrit un arrêt de travail de 21 jours et une Incapacité Temporaire de Travail (ITT) de 15 jours. Il a raconté à avoir été aussi délesté par cette bande de vandales de toutes ses affaires personnelles: lunettes, portefeuille, appareil photo, caméra et téléphone portable.
Les deux blessés ont affirmé qu’ils allaient porter plainte contre les organisateurs du rassemblement pro-polisario.
La scène, qui s’est déroulée à un moment d’affluence sur l’emblématique "Parvis des Droits de l’Homme" de la capitale française, a scandalisé les passants et les touristes choqués par un tel déferlement de violence.