Dans un courrier, rendu public par la présidence, Mahmoud Mekky précise qu’il avait déjà remis sa démission le 7 novembre, mais l’a ensuite reportée en raison du rôle de médiateur joué par l’Egypte au cours du conflit dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.
Mahmoud Mekky a également été l’un des principaux organisateurs du "dialogue national" voulu par la présidence pour apaiser les troubles provoqués par le décret du 22 novembre par lequel Mohamed Morsi étendait considérablement ses pouvoirs.
Les principaux opposants ont cependant refusé de se rendre à ces négociations.
"La nature du travail politique ne correspond pas à (mon) expérience professionnelle en tant que juge", explique Mahmoud Mekky dans sa lettre, tout en adressant ses voeux de réussite à Mohamed Morsi.
Mohamed Mekky avait auparavant déclaré qu’il démissionnerait après l’adoption du projet de Constitution, sur lequel les Egyptiens se prononcent aujourd’hui au cours d’une deuxième et ultime journée de référendum, et qui ne prévoit pas de poste de vice-président. (Voir )