Défection en Turquie du chef de la police militaire syrienne

Défection en Turquie du chef de la police militaire syrienne
Le chef de la police militaire syrienne, le général Abdelaziz Jassem Challal, a fait défection en Turquie, a annoncé l’Agence de presse officielle turque "Anatolie".

Le général syrien, qui était accompagné de certains membres de sa famille, est entré en Turquie via la localité de Reyhanli, dans la province de Hatay (sud), frontalière avec la Syrie, a précisé l’Agence, soulignant que ces nouveaux déserteurs ont été conduits vers un lieu qui n’a pas été révélé.

Généralement, les militaires syriens qui ont fait défection en Turquie sont accueillis dans le camp d’Apaydin dans la province de Hatay.

Le général Challal avait annoncé auparavant sa défection dans une courte vidéo diffusée sur internet par des militants anti-régime.

"Moi, général Abdelaziz Jassem Challal, commandant de la police militaire syrienne, annonce ma défection de l’armée du régime pour rejoindre la révolution populaire", dit l’officier supérieur dans cette vidéo.

"L’armée a dévié de sa mission essentielle, qui est de protéger le pays, et s’est transformée en un gang de meurtriers", a-t-il ajouté.

Les camps de réfugiés syriens, installés dans le sud de la Turquie, comptaient mercredi 147.107 personnes, qui y ont trouvé refuge après avoir fui la répression du régime de Bachar Al Assad, selon l’Agence turque de gestion des situations d’urgence (AFAD).

Ces réfugiés, qui ont laissé un pays déchiré par des affrontements sanglants entre les forces du régime et les opposants qui réclament le départ du président Bachar Al Assad, sont accueillis dans 14 camps répartis le long de la frontière avec la Syrie, dont cinq à Hatay, deux à Sanliurfa, trois à Gaziantep et un respectivement à Kilis, Osmaniye, Kahramanmaras, Adiyaman.

Le nombre total des Syriens qui ont été accueillis en Turquie depuis le début des hostilités en Syrie en mars 2011 s’est élevé à 206.954 personnes, 59.847 d’entre eux ont choisi de rentrer chez eux, a précisé l’AFAD, qui relève de la Primature turque.

Face à cet afflux massif des réfugiés, la Turquie, qui partage près de 900 km de frontière avec la Syrie, a demandé à plusieurs reprises une intervention de la communauté internationale, notamment les Nations-Unies, pour partager ce fardeau.

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