"Les dernières semaines ont été marquées par de fortes tensions en Egypte, par des incompréhensions majeures et par des dénonciations d’irrégularités au cours d’un référendum marqué par un faible taux de participation", souligne le ministère des Affaires étrangères.
"Face aux inquiétudes exprimées, il appartient à tous les acteurs politiques et, en premier lieu, au président Morsi de travailler afin de rétablir le consensus dans la société égyptienne", ajoute le ministère dans une réaction similaire à celles exprimées par l’UE et les Etats-Unis mardi.
Le projet de loi fondamentale a été approuvé par 63,8% des votants mais le taux de participation, de 32,9% sur près de 52 millions d’électeurs inscrits, a été très faible.
L’opposition affirme que le texte porte atteinte à certaines libertés fondamentales et ouvre la voie à une islamisation plus poussée de la législation.
"Alors qu’une nouvelle phase s’ouvre en Egypte, un seul objectif doit guider tous les acteurs: faire en sorte que la transition politique repose sur le dialogue et la recherche du compromis dans l’intérêt et le respect de tous les Egyptiens et de toutes les Egyptiennes", ajoute le ministère.
"Le respect de l’Etat de droit, des principes démocratiques, de l’égalité de tous les citoyens, des droits des minorités et de la transparence du processus électoral sont des éléments essentiels, sur lesquels la France sera vigilante", insiste-t-il.