Moins de deux mois après avoir pris la tête du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, M. Ramaphosa a officiellement succédé jeudi à la présidence du pays à Jacob Zuma, contraint mercredi de démissionner.
Son accession à la tête du pays sonne comme une consécration pour cet enfant de Soweto, militant de la première heure de la lutte contre l’apartheid. Et une revanche.
En 1999 déjà, Cyril Ramaphosa avait cru pouvoir décrocher son Graal. Considéré comme le "fils préféré" de l’icône Mandela, il s’était déjà présenté à la présidence de l’ANC. Mais les caciques du parti lui avaient finalement préféré Thabo Mbeki.
Déçu, il avait fait mine de renoncer à toute prétention présidentielle pour se consacrer aux affaires.
Mais après avoir amassé une fortune de près de 378 millions d’euros, selon le classement 2015 du magazine américain Forbes, M. Ramaphosa est revenu dans l’arène politique en se faisant élire en 2012 vice-président de l’ANC.
En décembre dernier, il accède à la présidence du parti en promettant de refermer définitivement la page des scandales qui ont agité le règne de Jacob Zuma. (afp)