Le gouvernement examine constamment les moyens pour stimuler la croissance, a dit Clegg dans un entretien à la BBC, soulignant que son pays continuera de déployer les efforts nécessaires dans ce sens.
Des chiffres publiés la semaine dernière ont montré une faible croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) britannique, au moment où la confédération des entreprises (CBI/association des employeurs) a indiqué que la croissance annuelle ne dépassera pas 1,3 % en 2011. La banque centrale d’Angleterre (BoE) devra également revoir à la baisse ses prévisions de croissance, qui seront publiées mercredi.
La lenteur de la croissance a remis en cause le plan d’austérité mis en oeuvre par le gouvernement, désormais appelé à élaboré un "plan B".
Or, le gouvernement a rejeté l’appel, allant même jusqu’à dire que la réduction de la note de la dette américaine par l’agence de notation Standard & Poor’s a montré la pertinence de son plan d’austérité qui a permis d’assainir les finances publiques du pays.
Les récents événements ont montré "l’importance" du programme économique du gouvernement, a dit Clegg, qui n’a pas totalement écarté la possibilité pour la BoE de redynamiser sa politique d’assouplissement quantitatif, qui consiste à recourir à la planche à billet pour injecter de nouveaux fonds dans le système financier du pays.
Par ailleurs, la bourse de Londres, dont l’indice FTSE 100 avait perdu presque 10 pc de sa valeur la semaine dernière dans le sillage de la fébrilité des marchés financiers internationaux, a repris ses activités lundi au rythme d’une volatilité avérée.
Après une baisse de 0,34 % à l’ouverture des opérations, le FTSE 100 a commencé à donner des signes de reprise avant de sombrer encore une fois dans le rouge en début d’après-midi.