La cérémonie d’ouverture de cette manifestation de trois jours, organisée sous le thème "les organisations internationales et leur rôle dans le maintien de la paix et de la défense des droits humains", a été marquée par un hommage posthume rendu à feue Assia El Ouadie, en signe de reconnaissance de ses actions en faveur des droits humains en général et des détenus en particulier, ainsi que par la remise d’attestations à plusieurs acteurs dans ce domaine.
La cérémonie a été également marquée par la projection du film "Toumast, entre guitare et kalashnikov (2010), de la réalisatrice suisse Dominique Margot. Ce film retrace une partie de l’histoire contemporaine des Touaregs, une histoire fragmentée, faite de souffrances, d’errances, de révoltes et d’injustices, mais aussi de voyages, de réconforts et d’espoir.
Dans une allocution à cette occasion, le président du festival, Omar Ellaouzi a relevé que cette manifestation, devenue désormais un grand rendez-vous culturel très attendus, se veut un espace de débat et de rencontre entre les cinéastes qui abordent les thèmes des droits humains.
Pour sa part, l’ambassadeur de la Suisse au Maroc a affirmé que ce festival est de nature à contribuer à la consolidation des droits de l’Homme, se félicitant de l’excellence des liens de coopération maroco-suisse en matière de promotion et de consécration des droits humains.
Le jury de cette édition, dont la Suisse est l’invité d’honneur, est composé du journaliste espagnol David Alfardo, l’artiste plasticien Ouzine Aherdane et du réalisateur Marouan Ait Ouaissa.
Le programme prévoit la projection de plusieurs films dont "Vivre à Tazmamart" de David Zylberfajn, "l’esclavage en Mauritanie" de Pierre-Yves Vandeweerd ou encore "la tour humaine" de Frederick Conzett.