Juste après la déclaration du président Alassane Ouattara, les militaires se sont mis en colère. Ils ont empêché le ministre de la Défense et sa délégation de quitter la résidence du sous-préfet en tirant des rafales de Kalachnikov et des armes lourdes, a constaté un correspondant de l’AFP sur place.
M. Ouattara avait annoncé la conclusion d’un "accord" avec les soldats mutins dont les manifestations pour des revendications salariales ont paralysé depuis vendredi Bouaké, la deuxième ville du pays et qui ont gagné aussi Abidjan.
AFP