"Nous avons un dispositif en alerte pour évacuer, le cas échéant si des violences apparaissaient, nos ressortissants", a-t-il déclaré sur France Inter. "La France n’a évidemment aucune intention d’intervenir militairement", a-t-il rassuré. L’armée ivoirienne a tiré des gaz lacrymogènes mardi pour disperser des manifestants pro-Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle de novembre par la communauté internationale. "La légalité, elle est du côté de Ouattara. Il faut que Gbagbo accepte le verdict des urnes et s’efface. C’est la position que la France réaffirme avec beaucoup de force", a-t-il souligné. "Il faut que la volonté du peuple ivoirien soit respectée."
L’Union européenne a décidé lundi d’imposer des sanctions ciblées contre le président de la Côte d’Ivoire sortant, Laurent Gbagbo, qui conteste à son adversaire Alassane Ouattara la victoire à l’élection présidentielle du 28 novembre. Comme l’UE, les Etats-Unis, l’Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations unies ont tous reconnu la victoire d’Alassane Ouattara. Le président américain Barack Obama s’est dit lui aussi prêt à prendre des sanctions.