"Seuls les Libyens peuvent choisir leur gouvernement. Kadhafi et son régime ont perdu toute légitimité et seront tenus responsables de leur actes", a martelé M. Hague, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Cheikh Hamad Ibn Jassim Ibn Jabr Al Thani, à l’issue de la première réunion du groupe de contact sur la Libye.
Les participants, a ajouté le chef de la diplomatie britannique, ont été unanimes à souligner que le peuple libyen doit être libre de déterminer son propre avenir, reconnaissant la nécessité pour tous, Conseil national de transition intérimaire, chefs tribaux et autres, de se réunir pour lancer un processus politique inclusif.
Ils ont en outre promis d’œuvrer pour le renforcement des sanctions contre le colonel Kadhafi "qui ne peut attaquer impunément des civils", exigeant à nouveau un "cessez-le-feu immédiat", la fin de "toutes les attaques contre les civils et un accès sans entrave à l’aide humanitaire".
Les participants ont enfin réaffirmé leur soutien et engagement en faveur du peuple libyen, par des contributions militaires, logistiques, financières ou humanitaires.
La conférence sur la Libye a connu la participation d’une quarantaine de pays dont le Maroc représenté par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Taieb Fassi Fihri, et des représentants d’organisations régionales et internationales.