La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a remis, jeudi à Casablanca, les trophées du « Label RSE » (Responsabilité sociétale de l’entreprise) aux entreprises bénéficiaires opérant dans différents domaines d’activités, en reconnaissance de leur engagement en la matière.
Cette distinction de la CGEM, par laquelle le Patronat reconnaît l’engagement des entreprises en matière de responsabilité sociétale et son intégration dans leur stratégie et leurs opérations quotidiennes, a été attribuée pour la première fois au Holding Al Omrane, CAT Assurance & Réassurance, Label’vie, Société de Gestion de la Loterie Nationale, SOMIFER, SOREC et Vivo Energy Maroc.
Pour le renouvellement, il s’agit de la Bourse de Casablanca, EMS Chronopost Maroc, CTT, CMG, ERAMEDIC, HPS, Les Eaux Minérales d’Oulmès, Maroclear, Phone Académy, Phone Assistance, Phone Outsourcing, Phone Serviplus, Safran EPM, Salam Gaz, Samine, La Société d’Aménagement de Zénata, Tanger Med Port Authority, Taqa Morocco, Techsub et Tragem.
S’exprimant à cette occasion, le président de la CGEM, Chakib Alj, a indiqué que cet événement vient confirmer l’engagement permanent de la Confédération en faveur de la promotion de la responsabilité sociétale des entreprises et sa détermination à en faire un véritable levier de croissance.
« C’est une grande satisfaction de voir autant d’entreprises mobilisées et inscrites dans cette démarche », a-t-il dit, félicitant ces entreprises aussi bien pour leur stratégie managériale axée sur l’éthique et la bonne gouvernance, que pour leur gestion responsable portée par l’ouverture sur leur environnement socio-économique et tenant compte des attentes de leurs parties prenantes.
Après avoir rappelé que la CGEM a fait en 2006 le choix de se doter d’une Charte de responsabilité sociétale ainsi que d’un Label dédié, M. Alj a affirmé que celle-ci a été pionnière à l’échelle africaine et arabe et a été l’une des premières organisations patronales au niveau mondial à formaliser un code de responsabilité sociétale aussi précis, complet et de portée internationale.
« Depuis, nous militons en faveur des idéaux de la RSE, à la fois en tant que concept porteur de nouvelles façons d’organiser l’entreprise et de dynamiser sa relation avec la société au sens large, mais aussi en tant que modèle pour transformer positivement les relations entre l’entreprise et ses différentes parties prenantes », a-t-il fait savoir . Et de préciser que la RSE est certes un long parcours qui se construit de manière progressive, mais qui constitue toutefois un investissement fiable sur le moyen et le long terme et un projet d’entreprise fédérant les équipes autour d’un socle de valeurs.
Pour sa part, Bouchra Moudden, Directrice du pole ingénierie et développement au groupe Al Omrane, a souligné que ce label, qui aide les entreprises à formaliser leurs engagements, à mesurer leur progrès et à faire connaître leurs performances tout en leur permettant d’améliorer leur compétitivité, constitue avant tout une concrétisation de la continuité du travail que fait le groupe, notamment de par sa vocation sociale.
Al Omrane, acteur public majeur dans le paysage socio-économique, n’a cessé d’entreprendre une démarche socialement responsable, portant sur des initiatives et des activités éco-citoyennes, afin de conformer ses pratiques de développement durable aux meilleurs standards nationaux et internationaux, a-t-elle soutenu. Le « label RSE » est octroyé à la suite d’une évaluation des pratiques des entreprises sur les neufs domaines d’actions constituant la charte de responsabilité sociétale de la CGEM, à savoir les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la prévention de la corruption, la saine concurrence, la gouvernance de l’entreprise, les intérêts des clients et des consommateurs, les questions relatives aux fournisseurs et sous-traitants et l’engagement envers la communauté, en conformité avec les objectifs universels RSE.