L’organisation demande donc le remboursement de toutes méthodes, "pour que la contraception soit accessible à toutes et à tous".
Les médecins et sage-femmes sont invités à remplir des cartes-réponse à retourner à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et au Planning, précise ce dernier, qui organise vendredi et samedi des journées portes ouvertes.
Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) remis début février à Mme Bachelot constatait, 35 ans après la loi Veil légalisant l’avortement, les difficultés d’accès à l’IVG et à la contraception.
Le coût de la contraception est souvent trop élevé, notait l’Igas. Les méthodes remboursées (certaines pilules, le stérilet ou l’implant par exemple) le sont à 65% par l’assurance-maladie.
Mais les pilules dites de 3ème génération (sauf une) ne sont pas remboursées et peuvent coûter de 70 à 110 euros par an.
Parmi les méthodes non remboursées, on trouve aussi l’anneau vaginal (170 euros par an), qui vise à faire absorber les hormones estrogènes et des progestatifs à travers la paroi vaginale.
Il y a aussi le patch ou timbre contraceptif, remplacé chaque semaine durant trois semaines, qui libère des oestrogènes et des progestérones de synthèse dans le sang. Il peut coûter jusqu’à 175 euros par an.
Enfin, les préservatifs masculins et féminins ne sont pas remboursés.
Par ailleurs, dans un autre communiqué, le Planning familial s’inquiète du "devenir du monde associatif" en raison de la réforme des collectivités territoriales, qui pourrait aboutir selon le Planning à une baisse du financement des associations par les conseils régionaux et généraux.