C1: Benzema vole au secours de Zidane

Le Real Madrid et Zidane jouaient gros mercredi contre Mönchengladbach, et seule une victoire pouvait les qualifier: Karim Benzema l’a offerte à son coach et à ses coéquipiers, avec un doublé en première période qui a scellé le sort du match.

« On avait besoin d’une victoire pour la confiance. On en ressort tous plus forts », a déclaré le Français de 32 ans après la partie: « On est une famille, on travaille tous ensemble. Les matches sont difficiles, mais on va continuer. On est sur la bonne voie ».

Benzema n’avait plus marqué depuis le 8 novembre, avant une blessure aux ischio-jambiers qui lui a fait manquer deux matches de Liga et le match retour de Ligue des champions contre l’Inter.

En son absence, le Real avait cruellement manqué d’un avant-centre de métier, d’autant que Luka Jovic était aussi indisponible.

Son retour ne pouvait donc pas tomber au meilleur moment. Zinedine Zidane était clairement menacé en cas de défaite, qui aurait été synonyme d’élimination. Impensable pour un club qui a toujours franchi le cap de la phase de poules depuis l’édition 1997-98, et pour un entraîneur qui a remporté trois fois le trophée.

« Ce que fait Karim, ça ne m’impressionne pas… Enfin si, ça m’impressionne toujours, mais je suis pas surpris de ce qu’il fait. Je ne sais même plus ce qu’il est, si c’est un attaquant, un N.10, un 9 et demi… Il fait tellement de choses sur le terrain que c’est magnifique de le voir comme ça », l’a encensé Zidane en conférence de presse d’après-match, mercredi soir.

Contre les coéquipiers de Marcus Thuram, l’avant-centre a soulagé la pression qui pesait sur le Real dès la 9e minute, d’une superbe reprise de la tête aux six mètres d’un centre de Lucas Vazquez (1-0).

De nouveau laissé bien libre par la défense centrale allemande, il a récidivé à la 32e minute, sur une action quasiment similaire, mais servi cette fois par Rodrygo.

 

 Zidane « grand frère »

 

Ses deux buts ont rendu la confiance au Real, qui a ensuite géré son avance. Il aurait pu s’offrir un triplé, voire un quadruplé: d’abord avec une troisième occasion parfaitement semblable aux deux premières après la pause (48e), mais sur laquelle le gardien de M’Gladbach Yann Sommer s’est bien couché.

Puis à la 73e minute, lorsque sa reprise foudroyante a ricoché sous la barre avant de ressortir du but!

« On prépare toujours bien les matches, mais parfois, on a cette once de chance pour marquer des buts », a encore dit l’ancien Lyonnais, qui a égalé mercredi Roberto Carlos comme le non-Espagnol avec le plus de matches disputés sous le maillot du Real Madrid (527).

Ce doublé enlève en tous cas un poids énorme à Zidane, dont Benzema est très proche dans la vie. « C’est une relation qui a débuté il y a longtemps. Je l’ai rencontré avant qu’il ne soit entraîneur et il m’a beaucoup aidé, il est comme mon grand frère », disait-il en 2019, « c’est plus que de l’amitié, c’est comme s’il faisait partie de ma famille, mais cela ne l’empêche pas de me faire des reproches ou l’inverse ».

Avec désormais 57 buts en Ligue des champions pour le Real, Benzema est le troisième meilleur buteur du club dans la compétition, derrière Cristiano Ronaldo (105) et le légendaire Raúl (66).

Alors qu’il était en méforme en début de saison, le Real avait débuté de façon catastrophique sa campagne de Ligue des champions, avec une défaite à domicile contre Donetsk 3-2 et le nul heureux à Mönchengladbach.

Mais c’est grâce à lui que les champions d’Espagne ont redressé la barre mercredi, pour terminer à la seule place qui convienne au Real, la première de son groupe.

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