Brexit: le PDG de Ryanair dénonce la « décision la plus stupide » jamais prise

Le PDG de la compagnie irlandaise Ryanair Michael O’Leary s’est dit mercredi convaincu que "d’ici deux ans" les tenants du Brexit allaient changer de point de vue sur la décision, selon lui, "la plus stupide" jamais prise par les Britanniques.

"Je continue à penser que dans deux ans quand la population britannique aura réalisé que les tenants du Brexit leur ont menti, ils changeront de point de vue", a commenté M. O’Leary, en marge du sommet d’Alliance for Europe (A4E), organisation de compagnies aériennes européennes dont fait partie Ryanair.

"Je pense qu’ils vont revenir sur leur décision", a-t-il poursuivi. "Les partisans du Brexit leur ont menti en leur disant: ‘On peut quitter le marché unique, rien ne va vraiment changer’. Conneries. Ca va sacrément changer", a ajouté le truculent PDG.

Au terme de trois jours de débats consacrés à l’étude de quelque 140 pages d’amendements, les députés britanniques devraient adopter mercredi en première lecture un projet de loi donnant à Theresa May les pouvoirs de lancer la procédure de divorce avec l’Europe, sept mois et demi après le vote des Britanniques ayant décidé du Brexit.

Les parlementaires de la Chambre des Communes doivent se prononcer ce mercredi sur le projet de loi autorisant la Première ministre Theresa May à déclencher le mécanisme de sortie de l’Union européenne.

Plusieurs amendements ont été apportés au texte présenté par le gouvernement conformément à la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni qui a insisté sur la nécessité d’obtenir l’aval du Parlement avant d’activer l’article 50 du Traité de Lisbonne,qui lancera les discussions sur la sortie du bloc communautaire.

Mme May a promis de déclencher le processus du Brexit au plus tard fin mars 2017. Une fois l’article 50 du Traité de Lisbonne activé, le Royaume-Uni aura deux ans pour régler les modalités de son départ avant les prochaines élections européennes du printemps 2019.

Dans son Livre blanc sur le Brexit soumis au Parlement, Londres dit vouloir bâtir un "nouveau partenariat positif et constructif " avec l’UE et conclure un accord de libre échange avec les Vingt-Sept sans passer par un statut transitoire illimité.

"Parce que nous sommes un grand pays mondial avec tant à offrir à l’Europe et tant à offrir au monde", souligne Mme Theresa May dans l’avant-propos de ce document

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