"Il s’agit d’un moment historique mais assurément ce n’est pas un moment pour des réactions hystériques", a souligné M. Tusk, l’air grave, lors d’une brève allocution.
"Aujourd’hui, au nom des 27 dirigeants, je peux dire que nous sommes déterminés à garder notre unité à 27. Pour nous tous, l’Union est le cadre de notre avenir commun", a-t-il plaidé.
M. Tusk s’est également voulu rassurant, expliquant qu’"il n’y aura pas de vide juridique jusqu’à ce que le Royaume-Uni quitte formellement l’UE".
"La législation de l’UE continuera à s’appliquer pour le Royaume-Uni, en ce qui concerne ses droits et ses obligations", a-t-il souligné, observant que "toutes les procédures pour le retrait du Royaume-Uni de l’UE sont claires et définies dans les traités".
Le président du Conseil, institution qui représente les Etats membres de l’UE, a précisé qu’il avait l’intention d’organiser une réunion "informelle" avec 27 chefs d’Etats et de gouvernement, hors Royaume-Uni, en marge du sommet européen prévu les 28 et 29 juin afin de discuter des conséquences du Brexit.
"Je vais proposer aux dirigeants européens de commencer une réflection plus large sur l’avenir de notre Union", a ajouté M. Tusk. "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", a-t-il conclu.
AFP