Ban Ki-Moon menace de «graves conséquences» en cas de massacre avéré

Ban Ki-Moon menace de «graves conséquences» en cas de massacre avéré
Le secrétaire général de l’ONU a prévenu vendredi que «toute utilisation d’armes chimiques, où que ce soit, par qui que ce soit, et quelles que soient les circonstances, violerait le droit international». Un tel crime contre l’humanité devrait avoir de «graves conséquences» pour celui qui l’a perpétré. Ban Ki-moon, à l’instar de nombreux dirigeants, a une nouvelle fois réclamé que l’équipe d’inspection de l’ONU puisse enquêter sur ces attaques chimiques présumées. «Il n’y a pas de temps à perdre», souligne le secrétaire général, qui a demandé à sa Haute représentante pour le désarmement, Angela Kane, de se rendre à Damas immédiatement.

Alors que Barack Obama avait déclaré il y a un an, que l’utilisation par le régime syrien d’armes chimiques constituerait une «ligne rouge» qui ne doit pas être dépassée, le président américain a demandé à ses services de renseignement d’enquêter. À Washington comme à Paris, une intervention massive au sol est jugée hors de question.

Le conflit qui a fait depuis mars 2011 plus de 100 000 morts, poussé à la fuite des millions de Syriens et dévasté le pays.

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