"Cette enquête administrative de la police des polices permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que des polémiques inutiles se poursuivent", a déclare le ministre dans un communiqué, qualifiant cette initiative de "démarche de transparence et de vérité".
L’ouverture de cette enquête a été accueillie favorablement par le président la région Provence -Alpes-Côte d’Azur (PACA) et ancien maire de Nice Christian Estrosi, lui aussi mis en cause dans l’organisation de la sécurité sur la Promenade des Anglais où l’attentat a été perpétré.
"Je me félicite de la décision du ministre de l’Intérieur d’avoir demandé une enquête de la police des polices sur l’attentat de Nice", a-t-il indiqué.
Le quotidien Libération a relancé ce jeudi la polémique sur la sécurisation de la Fête nationale à Nice le 14 juillet, en affirmant qu’une seule voiture de police municipale barrait l’entrée de la zone piétonne de la Promenade des Anglais, où est arrivé le camion utilisé pour l’attentat.
Selon Libération, qui s’appuie sur "une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance (…), un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer", à l’endroit où l’artère devenait piétonne en ce soir de fête peu avant que le camion arrive.
La publication indique en outre qu’aucune voiture de police nationale susceptible de barrer la chaussée n’était présente avant l’attentat.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur a assuré dans un communiqué que la police nationale sécurisait bien l’entrée de la zone événementielle sur la Promenade des Anglais et que six policiers nationaux étaient présents à cet endroit et ont été les premiers intervenants face au camion qui a foncé dans la foule.