Assange assiégé à l’ambassade d’Equateur compte sur la pression diplomatique

Le siège de Julian Assange, réfugié sous bonne garde à l’ambassade d’Equateur, semblait lundi parti pour durer alors que Londres doit composer avec la pression diplomatique exercée par les pays latino-américains pour honorer l’asile politique accordé au fondateur de WikiLeaks par l’Equateur.

Le soutien des ministres des Affaires étrangères de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), convoqués dimanche par l’Equateur à Guayaquil, impose la plus grande prudence à Londres, déjà en délicatesse avec l’Argentine sur la souveraineté disputée des Iles Malouines.

Appelant "les parties à poursuivre le dialogue afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable", l’Unasur a réaffirmé "le droit souverain des Etats d’accorder l’asile".

Le 24 août, l’Organisation des Etats américains (OEA) convoquera à Washington une réunion de ses membres, à laquelle ne participeront ni les Etats-Unis ni le Canada.

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