"Le polisario a menti au Département d’Etat US et aux organisations internationales des droits de l’Homme en déclarant à tort avoir libéré Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud", a déploré la présidente de cette ONG US des droits de l’Homme, Kathryn Porter Cameron, dont les propos sont rapportés par l’agence de presse Christian Newswire.
"Pire encore, ils ont menti à la propre famille d’un homme qui n’a fait qu’exercer son droit à la libre expression en se prononçant publiquement pour le plan marocain d’autonomie en tant que solution définitive à la question du Sahara", a dénoncé Mme Porter Cameron.
S’ils peuvent mentir au sujet de la situation de Mustapha Salma, "je m’interroge sur leurs autres mensonges", a-t-elle fait observer, rappelant que ce dernier avait été "arbitrairement et injustement arrêté par les autorités algériennes le 21 septembre dernier".
Le Leadership Council for Human Rights faisait partie d’un collectif d’ONG US des droits de l’Homme ayant adressé une lettre aux autorités algériennes et à la direction des séparatistes pour les mettre face à leurs responsabilités et dénoncer la détention "arbitraire" de Mustapha Salma, en violation "flagrante" de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et de la Convention internationale des droits civiques et politiques, dont l’Algérie est signataire.
(Source MAP)