Après le Maghreb, Nicolas Sarkozy veut renforcer la place de la France dans les pays du Golfe

Après le Maghreb, Nicolas Sarkozy veut renforcer la place de la France dans les pays du Golfe
Sur le plan commercial, les échanges avec les pays d’Afrique du Nord, du Moyen Orient et du Golfe s’élèvent à 50 milliards. Même si ces échanges sont en constante augmentation depuis trois décennies, « nos parts de marché dans les pays arabes varient beaucoup, nous avons de fortes positions au Maghreb, et disons-le, des situations moins bonnes au Proche Orient et dans le Golfe », a déploré M. Sarkozy.

"Dans ces pays, où nous sommes souvent 5ème ou 6ème fournisseur, nous avons deux ou trois pays européens devant nous, nous pouvons à l’évidence gagner du terrain", a-t-il lancé.

Même constat pour les investissements, poursuit le président: « nous sommes au premier rang au Maghreb, nous sommes bien placés en Égypte, mais nous avons des marges de progression au Moyen Orient et dans le Golfe ».

Nicolas Sarkozy a souhaité que la France soit plus attractive pour les investisseurs arabes, estimant que la CCFA, qui sous l’impulsion de son président l’ancien ministre des Affaires étrangères Hervé de Charrette connaît un véritable renouveau, est à sa place de carrefour dans les rapports économiques entre la France et le monde arabe.

« De nouvelles initiatives sont prises, l’organisation l’an prochain d’un forum « France — pays du Golfe ». La Chambre a créé un Institut français de finance islamique, très important », a-t-il souligné.
Pour le président Sarkozy, la décision de la CCFA de porter un intérêt soutenu aux PME est orientation très opportune tant il est vrai que le commerce français extérieur demeure encore trop dépendant des grands contrats, conclus par des grands groupes et pas assez par des PME.

« J’encourage ce renouveau. Il est important qu’à travers la Chambre de commerce, les entreprises, en France et dans le monde arabe, disposent d’un point de rencontre fiable, réactif et opérationnel », a-t-il dit à l’adresse de MM de Charrette et de Saleh ben Bakr al-Tayar, Secrétaire général de la CCFA.

Les pouvoirs publics sont pleinement engagés pour encourager cette volonté, a-t-il noté, soulignant qu’au-delà de l’action de l’État, au-delà des mesures de nature juridique ou économique, il y a une spécificité dans la relation franco-arabe qui tient aux liens humains tissés par l’histoire et par une passion réciproque.

« Ces liens font la richesse et la diversité de cette relation et ces liens permettent d’envisager une intégration sereine. Une intégration qui ne renie pas ce que l’on est et d’où l’on vient, sinon on dirait une assimilation », a précisé Nicolas Sarkozy.

« Et si nous avons retenu le mot intégration cela à un sens, car on est intégré avec son identité ; l’assimilation c’est autre chose. Une intégration qui permet à chacun d’apporter ses talents et son savoir à la société française et de trouver sa place dans notre République. », a-t-ildit.

« Et le fait que j’aie tenu avec mes ministres à vous recevoir à l’Élysée montre l’importance que j’attache aux relations entre la France et les mondes arabes (…) », a souligné le président français, ajoutant que « nous, nous la France, nous voulons avoir l’écoute, la confiance et l’amitié de ces mondes arabes qui apportent tant au monde, qui ont tant apporté à son histoire".

"Je veux dire d’ailleurs que c’est très important de garder la diversité de ce monde arabe. Je crois beaucoup au mot diversité », a-t-il ajouté.

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