"L’avenir de la Syrie pourrait être décidé par un Parlement syrien élu et jusqu’à ce que cette institution soit formée tout le monde devrait se tenir loin de la politique du fait accompli, qui pourra engendrer des risques très graves", a déclaré le chef de la diplomatie turc à la presse.
Il a estimé que toute velléité autonomiste des combattants kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD), qu’Ankara considère comme la branche syrienne des rebelles kurdes de Turquie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), "ne fera qu’empirer une situation déjà intenable en Syrie".
"La Turquie continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection de ses frontières" longue de plus de 900 km avec la Syrie, a indiqué Davutoglu, ajoutant que les forces armées turques n’hésiteront pas à riposter à toute violation de leurs frontières.