Le chef de cette mission, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, s’est dit lors d’un point de presse "très préoccupé" et a fait part de "l’inquiétude" de l’organisation, concernant en particulier les droits de l’Homme et les libertés en Egypte.
M. Soro conduisait une mission chargée de préparer un rapport sur la situation en Egypte, qui sera transmis au secrétaire général de l’OIF Abdou Diouf.
Il a indiqué que le but de sa mission "de contact et d’information" n’était pas de trancher le débat sur une possible suspension, mais "d’écouter toutes les parties égyptiennes" afin que l’OIF puisse "prendre la meilleure décision".
Il a rappelé que toute suspension d’un pays pour "rupture de l’ordre constitutionnel" relevait de l’Assemblée générale de l’organisation francophone, qui compte 77 pays et gouvernements.
L’Egypte est membre depuis 1983 des instances de la francophonie.