«En regardant la capacité actuelle et la capacité de conversion du pétrole brut au niveau des raffineries de Cabinda, Soyo, Lobito et Luanda, on peut prévoir, sans doute, assez de pétrole pour les alimenter», a déclaré Van-Deste à la presse.
Il a de même souligné que cette production devrait peut-être être achetée par ces raffineries à des prix compétitifs sur le marché.
Actuellement, l’Angola a une production quotidienne de 1,2 million de barils de pétrole brut, un volume qui pourrait évoluer, dans un proche avenir, avec l’entrée en action de nouveaux gisements.
La raffinerie de Cabinda aura une capacité de conversion de 60.000 barils de pétrole par jour et celle de Soyo (Zaïre) a été conçue pour une capacité de production de 100.000 barils de pétrole brut par jour.
La raffinerie de Lobito (Benguela), considérée comme à forte conversion, aura une capacité de 200.000 barils / jour et occupera une superficie d’environ 150 hectares, alors que la raffinerie de Luanda, en construction pour sa modernisation et son optimisation, aura une capacité de production d’essence de 450 mille tonnes par an, contre les 72 mille tonnes actuelles, après la conclusion des travaux prévue pour 2022.
La production de pétrole en Angola a diminué ces dernières années d’environ 15 pour cent par an, soit environ 140.000 barils par jour, avait indiqué le président du conseil d’administration de l’Agence nationale du pétrole et du gaz (ANPG), Jerónimo Paulino.
La baisse de la production est due au manque d’investissements dans la recherche, l’exploration, le raffinage et le stockage au cours des dernières années, a souligné M. Paulino.
À l’heure actuelle, la production annuelle du pays est estimée à 1.220.000 barils par jour, mais pour atteindre ce chiffre, le secteur a dû recourir ces dernières années à l’exploitation de champs marginaux, qui ne sont pas économiquement attractifs pour développer et produire.
Le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo, avait auparavant affirmé que son pays poursuivra ses efforts pour stimuler la rentabilité du marché pétrolier, en tenant compte de la situation économique et financière actuelle.
Les activités de recherche et d’évaluation de nouvelles exploitations pétrolières et gazières pour les cinq prochaines années en Angola peuvent confirmer l’existence de réserves estimées à 57 milliards de barils de pétrole, selon un décret présidentiel publié au Journal officiel.