Angela Merkel se prépare à un quatrième mandat difficile

"La coalition des perdants": la formule fait florès en Allemagne pour désigner le prochain gouvernement qu’Angela Merkel se prépare à diriger. Car de fait, la chancelière part affaiblie à l’orée de son quatrième et sans doute dernier mandat.

L’alliance de principe conclue vendredi par son camp conservateur et les sociaux-démocrates du SPD à l’issue de cinq jours de tractations ouvre la voie vers la fin mars à la constitution de ce que le pays nomme une "grande coalition", entre les deux plus importants partis du pays.

"En fait de grande coalition, c’est une mini-coalition car ils ne représentent que 53% des électeurs" suite au scrutin législatif, relève le politologue allemand Karl-Rudolf Korte sur la chaîne ZDF. Une courte majorité.

Dans la précédente chambre des députés, les démocrates-chrétiens de la CDU d’Angela Merkel, leur allié bavarois CSU, ainsi que le SPD représentaient encore les deux-tiers des sièges.

Mais en septembre, les partis traditionnels ont été punis. La chancelière a certes remporté l’élection mais avec un des pires score depuis la guerre pour son mouvement (33%), tandis que le SPD chutait à 20,5%.

En cause: l’irruption de l’extrême droite avec près de 13% et le retour au Parlement du parti libéral sur un programme à droite toute.

Avec afp

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