A une semaine du sommet européen de Bruxelles, Mme Merkel et le président français Nicolas Sarkozy militent pour un nouveau traité européen refondant l’organisation de l’Europe.
La chancelière a insisté devant les députés allemands sur le fait que les 17 membres de la zone euro devaient prendre des mesures pour rétablir la confiance des marchés. Elle a notamment estimé que les règles financières de la zone euro étaient trop fréquemment violées.
La résolution de la crise de la dette souveraine est un processus "qui prendra des années", a ajouté Mme Merkel, redisant son opposition aux euro-obligations. Les discussions autour de cette hypothèse ne "contribuent pas à la résolution de la crise".
Elle a revanche plaidé pour une nouvelle "union de la stabilité" avec des contrôles plus stricts. Son objectif, avec Nicolas Sarkozy, est de modifier les traités européens pour éviter une division entre membres et non-membres de la zone euro.
Jeudi soir, lors d’un discours à Toulon, le président français s’est lancé dans un plaidoyer pour une "refondation de l’Europe", annonçant qu’il recevrait lundi Angela Merkel à l’Elysée. "Ensemble, nous ferons des propositions pour garantir l’avenir de l’Europe", a-t-il promis, rappelant que "la France milite avec l’Allemagne pour un nouveau traité européen refondant et repensant l’organisation de l’Europe".