Les trois "terroristes" ont été tués dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la continuité de l’opération de ratissage, qui est "toujours en cours" près de la commune d’Aghrib, a précisé le ministère dans un communiqué.
Le ministère indique avoir saisi au total quatre pistolets mitrailleurs, un fusil à pompe et une quantité de munitions.
Cette opération intervient deux jours après la découverte d’une quantité de 1,6 tonne de produits explosifs dans la ville voisine, Boumerdes (50 km d’Alger).
Le journal "L’Expression" a affirmé, mercredi, qu’un carnage a été évité à Alger et que ces explosifs allaient servir à commettre plusieurs attentats meurtriers dans des endroits précis de la capitale, à savoir les ministères, des institutions publiques et des ambassades.
"Le Soir d’Algérie" estime que ce butin appartient sans aucun doute à l’organisation Aqmi, d’autant plus que les hauteurs de Sidi Daoud où ont été découverts les explosifs, sont considérées, depuis les années 1990, comme le fief de la katibat El Ansar qui constituait, au moment fort de la nuisance du terrorisme dans le centre du pays, le noyau le plus dangereux des Groupes islamiques armés puis d’Aqmi.
L’axe Boumerdés-Tizi Ouzou-Bouira, non loin d’Alger, concentre encore une importante activité de groupes armés, qui profitent des hauteurs des montagnes et d’un dense massif forestier rendant difficiles les opérations de traque lancées régulièrement par l’armée.
Plus de 60 "terroristes" ont été tués par l’armée algérienne depuis le début de l’année 2015, selon un bilan du ministère de la Défense.