"C’est une grève légitime et la revendication est légitime. On demande un rappel sur une grille de salaires qui a été instaurée depuis 2009 ", a affirmé le syndicaliste Boumansour Abdelahak à la chaine III de la radio algérienne. Il a ajouté que l’ensemble des travailleurs sont "déterminés" à poursuivre le débrayage jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
De son côté la Société nationale algérienne des transports ferroviaires (SNTF) évoque des difficultés financières pour répondre aux revendications des cheminots. "C’est très difficile eu égard à la situation financière de l’entreprise de pouvoir donner suite tout les deux ou trois mois à des revendications salariales", a souligné le directeur des ressources humaine de la SNTF, cité par la radio algérienne.
Une rencontre se tient ce dimanche entre la direction de l’entreprise et les grévistes pour examiner les moyens à même de mettre un terme à cette grève qui risque, selon un syndicaliste, de s’étendre aux autres régions du pays.