Le 15 avril 2011, dans la foulée du "Printemps arabe" et de crainte d’une contagion, le président Abdelaziz Bouteflika avait annoncé dans un discours à la nation un train de réformes politiques, dont la légalisation de nouveau partis, l’ouverture du secteur de l’audiovisuel au privé, en attendant une révision de la Constitution à laquelle participera la future assemblée issue des législatives du 10 mai.
Les législatives du 10 mai prochain verront la participation inédite de 25.800 candidats pour les 462 sièges de l’Assemblée nationale algérienne, a annoncé mardi Abdelkader Ouali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur. Il a rappelé que les législatives du 10 mai constituent "un premier rendez-vous électoral se déroulant dans le cadre des réformes initiées par le président de la République".