D’abord en prétendant qu’elle n’avait jamais lu les notes de l’Agence des participations de l’Etat qui l’alertaient sur l’arbitrage, alors qu’elle avait expliqué le contraire aux députés. Ensuite, en se défaussant à propos de la signature d’un document décisif, pour lequel elle accuse Stéphane Richard, son directeur de cabinet de l’époque, d’avoir utilisé la "griffe" sans son accord. Pour justifier cette accusation, Christine Lagarde avait affirmer qu’elle se trouvait à Washington au moment où le document a été paraphé. Ce qui est faux, d’après Mediapart, qui assure que la DG du FMI se trouvait bien à Paris. Lors de sa garde à vue, Stéphane Richard – aujourd’hui à la tête d’Orange – avait complètement lâché son ancienne boss, affirmant que c’est bien Christine Lagarde qui pilotait le dossier.
