Affaire Benalla : les deux motions de censure rejetées

Les députés français ont débattu mardi après-midi de deux motions de censure, l’une de droite et l’autre de gauche, dans une ambiance électrique. La droite et la gauche se montrant déterminées à empêcher l’exécutif de tourner la page de l’affaire Benalla.

C’était une première depuis 38 ans : deux motions de censure ont été déposées à l’Assemblée nationale, l’une par LR, l’autre par trois groupes de gauche (Nouvelle Gauche, le PCF et LFI). L’occasion d’un vif débat à l’Assemblée et d’un discours du Premier ministre, suivi de deux votes sans le moindre suspense.

Les députés se sont penchés, pendant plus de quatre heures, sur deux motions de censure émanant l’une des Républicains, l’autre des socialistes associés aux communistes et aux insoumis, et qui faisaient suite à l’affaire Benalla. Si aucun des deux textes n’a eu de vote favorable, ce qui est logique au vu des rapports de force dans l’hémicycle, la journée fut riche en rebondissements.

e Premier ministre était présent, comme le veut le règlement, pour répondre à l’opposition. Il l’a fait sur deux plans : d’abord en exaltant le fait que l’affaire Benalla relève, en réalité, d’un dérapage strictement personnel, ensuite monté en épingle par l’opposition. "C’est inacceptable, je l’ai dit, mais ce qui devait être fait l’a été", a tranché Edouard Philippe, fustigeant une "instrumentalisation politique" visant à "atteindre le chef de l’État".

Ensuite, le chef du gouvernement a élargi le propos pour, plus globalement, défendre la politique gouvernementale. En dépit des "hors sujet !" lancés par l’opposition, Edouard Philippe a défendu une à une toutes les réformes de la première année du quinquennat, avant d’esquisser les chantiers à venir.

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