Addis-Abeba: Ouverture à huis clos de la 21è Conférence de l’UA
La session, dont les travaux se déroulent à huis clos, planche sur les rapports relatifs à la réforme de l’ONU, l’agenda de développement post-2015 et les sources alternatives de financement de l’UA.
Les points à l’ordre du jour concernent également l’adoption de la Stratégie 2014-2017 et du budget de l’exercice 2014, l’élection des membres de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) et du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant (CAEDBE).
D’autres questions seront traitées et portent sur le renforcement du leadership africain dans le processus de la convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification, le soutien à la production cinématographique pour promouvoir sa contribution au développement du continent.
La conférence devrait également adopter les décisions issues du Conseil exécutif et arrêter la date et le lieu du prochain Sommet.
Les travaux de la conférence, ouverts normalement à la presse, se sont déroulés à huis clos et aucune précision n’a été fournie à ce sujet. Selon des sources médiatiques, la cause serait liée, entre autres, aux divergences entre les pays africains sur une résolution, proposée par le Kenya et appuyée par le Soudan, appelant les Etats membres à ne plus collaborer avec la Cour pénale internationale (CPI).
Les présidents soudanais, Omar Al Bachir, et kenyan, Uhuru Kenyatta, qui font l’objet de mandats d’arrêt émis par la CPI, ont eu ce matin un entretien en tête à tête, a-t-on constaté sur place.
Dans des déclarations à la presse en marge du sommet, des responsables de l’UA affirment que les débats de la Conférence ont porté notamment sur la CPI à qui nombre de pays africains reprochent le caractère politique de certaines de ses décisions concernant surtout la région.
Le 21è sommet de l’UA se tient sous le thème "Panafricanisme et Renaissance africaine". Le sommet marque également le 50è anniversaire de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA).