A Orlando, Obama évoque la douleur « indescriptible » des familles

Le président américain a évoqué la douleur « indescriptible » des familles, quatre jours après la fusillade qui a tué 49 personnes dans une discothèque.

AFP

Le président des Etats-Unis Barack Obama a rendu hommage jeudi à Orlando aux 49 "innocents" morts il y a quatre jours dans une fusillade meurtrière dans une boîte de nuit, évoquant la douleur "indescriptible" des familles. "Ces familles font partie de la famille américaine", a lancé barack Obama. "Nos coeurs aussi sont brisés", a-t-il ajouté.

Le président américain a également estimé que le débat sur les armes à feu aux Etats-Unis devait "changer". "Nous pouvons empêcher des tragédies. Nous pouvons sauver des vies", a lancé le président américain à l’issue d’une rencontre avec des familles de victimes dont il a évoqué la douleur "indescriptible". "Si nous n’agissons pas, nous verrons d’autres massacres comme celui-ci", a-t-il mis en garde. "Ces familles font partie de la famille américaine (…) Nos coeurs aussi sont brisés".

"Le débat doit changer"

Soulignant que les personnes en deuil qu’il avait rencontrées ne s’intéressaient pas "aux luttes politiques", il a lancé : "Moi non plus ! Le débat doit changer !". "Ceux qui défendent un accès facile aux fusils d’assaut devraient rencontrer ces familles", a-t-il encore affirmé, avant d’appeler les sénateurs à "se montrer à la hauteur". Le camp démocrate a obtenu une petite victoire en arrachant jeudi à l’aube, au terme de 14 heures d’obstruction parlementaire, qu’une proposition de loi limitant l’accès aux armes de suspects de terrorisme soit examinée au Sénat. Le texte prévoit d’interdire aux personnes qui sont sur une liste de surveillance antiterroriste ou sur une liste d’interdiction de vol d’acheter des armes à feu.

Une mesure similaire avait échoué en décembre à la chambre haute, où les républicains, majoritaires, avaient voté contre. Peu avant, le président et son vice-président Joe Biden avaient déposé 49 fleurs devant un petit mémorial improvisé où des anonymes avaient apporté depuis le drame des drapeaux, des ballons, des dessins, des textes et des fleurs aussi. Les visites douloureuses sur des lieux de fusillades sont devenus des rituels de la présidence Obama.

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