Au lendemain de rassemblements monstres pour le départ du chef de l’Etat, issu des Frères musulmans, l’armée égyptienne lui a implicitement lancé un ultimatum en donnant 48 heures aux partis politiques pour s’entendre sur un partage du pouvoir.
Le président des Etats-Unis, qui achève une tournée africaine en Tanzanie, "a déclaré au président Morsi que les Etats-Unis étaient déterminés à favoriser le processus démocratique en Egypte et qu’ils ne soutenaient aucun camp ou parti", dit la Maison blanche dans un communiqué.
"Le président Obama a encouragé le président Morsi à prendre des mesures pour montrer qu’il est à l’écoute de leurs préoccupations et a souligné que la crise actuelle ne pouvait être résolue que par la négociation.
"La démocratie ne se résume pas à des élections. C’est également faire en sorte que la voix de tous les Egyptiens soit entendue et relayée par leur gouvernement, y compris celle des nombreux Egyptiens qui manifestent à travers le pays", poursuit la présidence.