Le ministre du Redressement productif, qui s’exprimait lors de ses voeux à la presse, s’est félicité qu’un mouvement de relocalisation "embryonnaire" ait commencé dans l’Hexagone. Et de citer le lunetier Atol, le fabricant de jouets Smoby, Rossignol (skis) ou encore Findus (produits surgelés), tous groupes qui ont rouvert des sites de production en France.
"Nous voulons accélérer et amplifier (…) le mouvement de relocalisation", a-t-il dit, en indiquant que c’était le sens qu’il entendait donner à 2013.
Arnaud Montebourg a invoqué pour cela des propos du PDG de Toyota Europe qui, selon lui, aurait indiqué que produire en France n’était pas un handicap pour le constructeur automobile japonais.
Il a également pris en exemple la Suède, qui a mis au point un modèle permettant aux industriels de "recalculer leurs prix de production en fonction de l’évolution permanente" de facteurs comme les prix de l’énergie, le prix du foncier, le prix du travail et le prix du capital, pour les amener à reconsidérer leurs décisions de localisation.