La ministre de la culture détaille dans une lettre ouverte, publiée par Le Monde, les raisons de son départ. « Il y a un devoir de solidarité, mais il y a aussi un devoir de responsabilité vis-à-vis de ceux qui nous ont fait ce que nous sommes. Je choisis pour ma part la loyauté à mes idéaux. Je ne serai donc pas (…) candidate à un nouveau poste ministériel », écrit-elle.
La ministre rappelle sa loyauté « sans faille » pendant les deux années passées, malgré les « difficultés » (fermeture des hauts-fourneaux de Florange, baisse du budget de la culture, statut des intermittents). Mais, faisant référence à la contestation de la politique de l’exécutif par le ministre Arnaud Montebourg, elle estime que « le débat qui a été ouvert sur la politique économique est salutaire et nécessaire », dans un contexte de « désarroi » des électeurs. Ceux-ci, affirme-t-elle, sont de plus en plus tentés par le FN, et attendent du gouvernement « une politique réaliste mais de gauche ».