"Nous n’allons pas laisser l’Iran se doter de l’arme nucléaire et quand ils auront accepté cela, ils auront un pays riche, ils seront tellement heureux et je serai leur meilleur ami. J’espère que ça va arriver", a lancé M. Trump à la presse dans les jardins de la Maison Blanche.
"Mais si les dirigeants iraniens se comportent mal, ils vont passer une très mauvaise journée", a-t-il ajouté avant de s’envoler pour la résidence présidentielle de Camp David, où il doit s’entretenir de cette crise avec plusieurs responsables.
"Espérons qu’ils se montrent intelligents", a-t-il poursuivi. "Si on pouvait remettre l’Iran sur les rails de la reconstruction économique, ce serait fantastique."
Mais en attendant, "on va continuer à ajouter des sanctions économiques", a déclaré le milliardaire républicain.
Washington et Téhéran assurent en pas vouloir la guerre mais multiplient les déclarations agressives et les escarmouches. Vendredi, Donald Trump a affirmé avoir renoncé à la dernière minute à des frappes de représailles, après que Téhéran a abattu un drone américain.
"Tout le monde disait que j’étais un va-t-en guerre et maintenant on dit que je suis une colombe", a-t-il ironisé devant la presse.
Pour la suite, rien n’est décidé, a-t-il dit, en précisant être entouré de conseillers aux opinions très différentes.
Si John Bolton, conseiller à la sécurité nationale, est un "faucon" qui défend souvent "une ligne dure", d’autres sont "sur une autre ligne" et "le seul qui importe, c’est moi", a lancé le locataire de la Maison Blanche.