M. de Mistura a "intensifié ses efforts" de médiation et "a l’intention de les achever début janvier avec pour objectif de commencer les discussions inter-syriennes le 25 janvier à Genève", indique un communiqué de son porte-parole.
Le médiateur de l’ONU dit "compter dans ce processus sur la totale coopération des parties syriennes concernées", estimant que "les développements sur le terrain ne doivent pas faire dérailler" ce processus.
Le gouvernement syrien s’était dit jeudi "prêt à participer" aux discussions sur la Syrie sous l’égide de l’ONU fin janvier mais en posant comme condition de recevoir d’abord "la liste de la délégation de l’opposition", laquelle reste divisée.
Le communiqué de l’ONU fait référence aux déclarations de Vienne d’octobre/novembre derniers et au communiqué de Genève en 2012, qui fixent les paramètres controversés d’une transition politique.
Le 19 décembre, les 15 membres du Conseil de sécurité ont adopté à l’unanimité, y compris la Russie, une résolution confirmant une feuille de route pour une solution politique à la guerre civile en Syrie, établie par les grandes puissances à Vienne.
Outre des négociations entre l’opposition et le régime de Damas, ainsi qu’un cessez-le-feu, le texte prévoit un gouvernement de transition dans les six mois et des élections dans les 18 mois.
Mais les grandes puissances continuent de s’opposer sur le sort à réserver dans une transition au président Bachar al-Assad. Les Occidentaux et l’opposition syrienne veulent son départ rapide du pouvoir, contrairement à la Russie.
"Les Syriens ont assez souffert, leur tragédie a des conséquences dans toute la région et au-delà", ajoute le communiqué de l’ONU. "Ils méritent l’engagement total de tous leurs représentants qui doivent maintenant faire preuve de leadership et de vision à long terme pour surmonter leurs divergences pour le bien de la Syrie".