"Après la fin du mois de ramadan, tout le monde veut profiter des vacances d’été […] mais les femmes ne peuvent pas profiter de la baignade" lit-on sur la page Facebook du groupe. Les participantes appellent à défendre leur droit à se baigner dans la "dignité", à l’abri des regards des hommes et loin du "harcèlement sexuel , fréquent pendant la période estivale".
Pour cette Tangéroise, cet appel s’explique par la jalousie largement justifiée de leurs maris ou de leurs frères face aux regards des autres hommes.
Les signataires de l’appel, qui se considèrent comme "conservatrices" et "vivant dans une ville qui a toujours été conservatrice", avancent ne pas vouloir "désobéir à Dieu en portant des maillots de bain devant les hommes".
Consciente que d’autres personnes préfèrent se rendre en plage en famille et que Tanger est une ville touristique, l’initiatrice de l’appel maintient toutefois sa requête à ce qu’une partie de la plage soit réservée aux femmes. Une demande qu’elle juge légitime vu que la côte de la capitale du détroit s’étend sur des dizaines de kilomètres.