Il a en outre affirmé, dans un discours retransmis à la télévision syrienne, que "toute proposition politique (pour mettre fin au conflit) qui n’est pas fondé sur la lutte contre le terrorisme serait vide de sens".
Le régime syrien entend par "terroriste" toute opposition, rebelles comme jihadistes.
"Il y a un manque de ressources humaines" au sein de l’armée, a affirmé M. Assad, qui s’exprimait devant un parterre de représentants d’organismes économiques à Damas.
"Mais cela ne veut pas dire qu’on peut parler d’effondrement. Nous allons résister (…) les forces armées sont capables de défendre la patrie", a-t-il assuré.
Il a en outre justifié le retrait de ses troupes de certaines régions perdues par le régime au cours des derniers mois, notamment dans la province d’Idleb (nord-ouest), expliquant que "l’armée ne peut se trouver dans chaque bout de territoire".
"Dans certaines régions, les habitants ont porté les armes avec l’armée et cela a eu un impact plus décisif dans la bataille", a-t-il poursuivi.
L’armée syrienne a subi de nombreux revers depuis plusieurs mois face aux rebelles et les jihadistes notamment dans Idleb mais aussi dans le sud et dans le centre du pays.
Le conflit en Syrie, qui a débuté par des manifestations pacifiques contre le régime réprimées dans le sang, a fait plus de 230.000 morts depuis mars 2011, dont plus de 11.500 enfants, selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.