Le chef de l’Etat, qui a rendu visite aux soldats français de l’opération Barkhane au Mali, a déclaré que cette opération, lancée en août 2014, ne prendrait fin qu’à l’éradication complète des "terroristes".
Lors d’une conférence de presse avant son départ de Gao, il a précisé que son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, avec lequel il s’est entretenu vendredi, avait décidé de réunir prochainement le "G5 Sahel" et qu’il y participerait.
Face à la menace djihadiste, cinq Etats du Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) ont créé en 2014 une organisation régionale de coopération en matière de développement et sécurité, le "G5 Sahel".
Ils ont mis sur pied en novembre 2015 une force militaire commune pour lutter contre les groupes du Nord-Mali, l’un des principaux sanctuaires du djihadisme.
L’opération militaire française Barkhane, lancée en août 2014, couvre ces cinq pays.
Emmanuel Macron a également indiqué s’être entretenu jeudi avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika "avant de survoler l’Algérie et me rendre sur le sol malien par courtoisie après son message de félicitations qu’il m’avait envoyé" qu’il lui avait fait part de sa détermination "de parler avec l’Algérie de manière très franche"(sur la situation sécuritaire au Sahel.
"Je lui ai fait part (…) de mon souhait de pouvoir en parler avec l’Algérie de manière très franche", a-t-il dit, précisant que rien ne lui permettait de confirmer le soutien d’Alger à Iyad Ag-Ghali, chef du mouvement djihadiste malien Ansar Dine.