Selon ce communiqué, cité par le groupe de surveillance des réseaux extrémistes SITE, Chérif Chekatt "faisait partie des soldats de l’Etat islamique et il a mené cette opération en réponse à l’appel à viser les citoyens (des pays) de la coalition internationale" qui combat l’EI en Syrie et en Irak.
Le groupe EI lance des appels réguliers à viser les pays, dont la France, qui sont membres de cette coalition dominée par les Etats-Unis.
Cherif Chekatt a été localisé et tué jeudi par la police française après deux jours de traque.
Mardi soir, cet ancien détenu au passé judiciaire lourd, signalé pour sa radicalisation islamiste en prison, avait pénétré dans le centre historique de Strasbourg au milieu du marché de Noël.
Criant "Allah Akbar" (Dieu est le plus grand, en arabe) selon des témoins, il avait ouvert le feu à plusieurs reprises sur les passants, en frappant d’autres à coups de couteau.
Après des échanges de tirs avec des militaires, qui l’ont blessé au bras, il avait réussi à s’enfuir en prenant un taxi pour se rendre dans un quartier proche, le Neudorf, où a eu lieu un nouvel échange de tirs avec la police, avant qu’il ne disparaisse.