Les Israéliens "ont dit non" à une telle visite, a indiqué un diplomate. "Les Etats-Unis n’ont même pas eu à s’y opposer", a ajouté un autre diplomate, à l’issue d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.
Cette rencontre était consacrée à la récente décision d’Israël fin janvier de mettre fin à une mission internationale d’observateurs à Hébron, une ville de Cisjordanie occupée par Israël.
"Nous avons besoin d’un consensus" pour organiser une telle visite du Conseil de sécurité, des parties et de ses 15 membres, s’est borné à relever devant des journalistes l’ambassadeur du Koweït, membre non permanent du Conseil, Mansour Al-Otaibi.
"Nous travaillons toujours sur le sujet", a assuré de son côté la présidence en exercice du Conseil, tenue en février par la Guinée Equatoriale.
Lors de la réunion, cette présidence a fait un compte-rendu d’entretiens menés avec les Palestiniens et les Israéliens, après une première réunion à huis clos du Conseil il y a une semaine sur l’impact de la décision israélienne à Hébron, selon des diplomates.
A l’occasion de cette première rencontre, le Conseil avait constaté le plein soutien des Etats-Unis à la position israélienne pour mettre un terme à la mission d’observation internationale. La réunion s’était conclue sur une simple demande à la présidence de contacter les deux parties pour les écouter et leur transmettre les réactions des membres du Conseil.
Il y a une semaine, le Royaume-Uni avait relancé lors de cette première réunion la question d’un possible voyage du Conseil de sécurité au Proche-Orient, une proposition alors soutenue par notamment l’Indonésie, l’Afrique du Sud ou l’Allemagne, des membres non permanent.