Intervenant devant les membres du Conseil de sécurité, la directrice des opérations du Bureau de l’ONU de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Edem Wosornu a indiqué que les besoins humanitaires risquent de s’aggraver en l’absence d’un financement supplémentaire.
Elle a relevé que l’ONU et ses partenaires ont revu à la hausse la somme requise pour le plan de réponse consacré à la Syrie au titre de l’année en cours, précisant que 3,2 milliards de dollars sont désormais demandés d’ici la fin de l’année.
La responsable onusienne a, par ailleurs, préconisé un engagement concerté et la solidarité pour aider le peuple syrien à sortir de cette « crise » humanitaire, ajoutant que les efforts se concentrent aussi sur la mobilisation des ressources pour la reconstruction et le développement de la Syrie. Une telle entreprise « va permettre de passer plus rapidement de l’aide humanitaire au relèvement », a-t-elle dit.
“Ces investissements seront particulièrement essentiels pour soutenir le nombre croissant de personnes qui retournent chez elles”, a noté l’intervenante, rappelant qu’à la mi-juillet, plus de 1,5 million de personnes déplacées à l’intérieur du pays étaient rentrées dans leurs régions d’origine. Au même titre, environ 700.000 réfugiés à l’étranger ont décidé de revenir au pays.
