Rabat : le Congrès du futur souligne l’importance du partenariat stratégique entre l’Afrique et l’Amérique latine (déclaration finale)
Dans la décélération finale qui a sanctionné les travaux de ce conclave, organisé les 17 et 18 du mois courant par le Parlement marocain avec ses deux Chambres, en collaboration avec la « Fondation des Rencontres du Futur », la Chambre des Députés et le Sénat de la République du Chili, les participants ont mis l’accent sur la contribution des deux pays au renforcement de ce partenariat stratégique en se focalisant sur les dimensions pratiques à même de faire face aux défis mondiaux selon une perspective Sud-Sud.
Par ailleurs, les congressistes ont mis en avant l’importance du Congrès du futur en tant qu’espace de dialogue et de réflexion commun dans un monde caractérisé par un haut niveau de complexité et par de nombreux bouleversements, notant que cet évènement permet de renforcer le rapprochement et le partenariat entre les parlements nationaux et les institutions parlementaires régionales et internationales, les universités et la société civile.
Ils ont, à cet égard, souligné l’importance du dialogue entre les différentes composantes de la communauté internationale en vue de trouver des solutions innovantes pour promouvoir la bonne gouvernance et servir les intérêts communs, tout en contribuant à la création d’un avenir durable permettant à tous de bénéficier de ses potentialités, de ses connaissances, de ses innovations et de ses richesses.
La déclaration a également rappelé la nécessité de poursuivre la coopération en vue de progresser dans la recherche de solutions innovantes et de construire un avenir meilleur pour les générations futures, dans le cadre du vivre-ensemble et du respect de l’Autre et de sa culture, ajoutant qu’il est primordial de construire la paix et la sécurité sur la base du respect du droit international.
Il s’agit également de “respecter la souveraineté des pays et leur intégrité territoriale, conformément à la légitimité internationale, et de prévenir les crises et les conflits qui entravent la stabilité, le développement et le vivre-ensemble”.
D’autre part, le document recommande la mise en place de mesures urgentes à même d’inverser les indicateurs d’émission de gaz causant le réchauffement de la planète, de favoriser l’accès aux technologies vertes pour l’Afrique et l’Amérique latine, de renforcer la production de l’énergie à partir de ressources renouvelables.
Il appelle, en outre, à faciliter le transfert de technologies aux pays des deux continents, afin de leur permettre d’assurer une exploitation durable des terres agricoles, de garantir la sécurité alimentaire locale et mondiale et de faire de la lutte contre la pollution des mers et des océans l’une des priorités de l’agenda climatique.
La déclaration finale a, de même, salué les initiatives du Maroc, sous le leadership du Roi Mohammed VI, visant à mettre sur pied des projets de production de vaccins pour les Marocains et les Africains, soulignant l’importance de faire de la réflexion autour des défis d’avenir auxquels l’Humanité est confronté un axe majeur dans les plans de développement nationaux et les agendas des congrès et rencontres des organisations multilatérales.